CHEVROLET CHEVELLE MALIBU SS 1964-67.

Ecrit par René St-Cyr | 2013-12-19

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AQuand Ford lança la Fairlane, avec un empattement de seulement 115 pouces, en 1962, un nouveau créneau du marché venait d’être ouvert.  Le peuple venait de découvrir que pour se déplacer du point A au point B, il n’était pas nécessaire d’avoir une auto plus longue que son garage.

Par ailleurs, chez GM, ils découvraient qu’ils n’avaient rien de tel à offrir à leurs clients.  Leurs Bel Air et leurs Impala étaient trop grosses, alors que la Corvair et la Chevy II, qui elle était une copie de la Falcon, étaient trop petites.  La formule appliquée à la Chevy II fut remise à jour et GM s’empressa de copier la Fairlane, en concevant la Chevelle, qui fut lancée, en 1964.

À l’exception des glaces latérales incurvées, la Chevelle n’avait rien d’extraordinaire à offrir.  Son châssis était constitué de longerons périphériques, monté sur un empattement de 115 pouces.  Le moteur offert en équipement de base était le six cylindres d’une cylindrée de 194 p. c.  Le six cylindres de 230 p.c. était offert en option, tout comme le V-8 283 de 195 ch.  Si l’on y ajoutait un système d’échappement double et un carburateur à quatre corps, la puissance montait à 220 ch.  En plus de la boite manuelle à trois rapports, fournie en équipement de base, le client avait le choix entre la transmission manuelle à quatre rapports ou la Powerglide automatique à deux rapports.

Ceux qui désiraient se distinguer pouvaient choisir l’option Super Sport.  Cette dernière était offerte sur les modèles haut de gamme comme la Malibu coupée sport et la décapotable.  Au prix de 162,00 $, cette option était semblable à celle offerte sur la Chevrolet Impala, incluant les intérieurs en vinyle, noir ou blanc, les sièges baquets, la console, une instrumentation particulière et des enjoliveurs chromés.  Une suspension robuste était également sur la liste des options.

Bizarrement, avec l’option Super Sport, les baguettes de flanc, présentes sur les autres Chevelle, étaient enlevées.  Cela donnait une surface plus nette aux côtés de la voiture.

Avec la mode des voitures musclées, qui était en pleine expansion, Chevrolet ne pouvait que manifester sa présence dans cette catégorie de véhicules.

Environ la moitié des Malibu coupées et décapotables construites en 1964 furent vendues avec l’option Super Sport.  Les prestations du V-8 283 à défaut d’être extraordinaires, étaient quand même respectables.  Avec ses 220 ch, ce moteur pouvait atteindre 60 m/h en 9,7 secondes et parcourir le quart de mile en 17,5 secondes.

Dès la première année, il avait été décidé d’offrir le V-8 327 en option.  La plage de puissance de ce dernier était de 250 ch à 300 ch.  La placide voiture familiale était en train de se métamorphoser en redoutable bolide, capable de se mesurer à la Pontiac GTO et la Oldsmobile 4-4-2.

Des changements esthétiques mineurs furent apportés aux carrosseries des modèles 1965.  On les allongea, en modifiant le capot et la calandre.  Les Super Sport arboraient moins de chrome et étaient encore offertes avec n’importe lesquelles des motorisations.  Au cours de l’année, une sellerie de vinyle des sièges avant remplaça les tissus côtelés utilisés depuis le début de la production.  Une version plus puissante du V-8 327 atteignait 350 ch.  Ce moteur, malgré son chrome tape-à-l’oeil, ne connut qu’un succès mitigé

Signe annonciateur des choses à venir, 201 Chevelle furent motorisées par le nouveau V-8 396 et ses 375 ch.  Cette option nommée Z16 fut bien accueillie, malgré son prix de 1500,00 $, elle fut inscrite sur la liste des options.  Ce nouveau moteur changea la politique de vente de cette option.  À partir de ce moment, seule une Chevelle motorisée par le V-8 396 avait le droit d’avoir l’option Super Sport, sous le nom de SS 396.  Une Chevelle SS 396 avait des ressorts et des amortisseurs plus rigides, des barres stabilisatrices plus grosses.  Les coupées sport avaient un toit différent, avec la lunette arrière en retrait.  Un toit de vinyle, noir ou beige, était également offert.  Certains articles inclus dans l’ancien ensemble SS étaient devenus offerts en option, comme les sièges baquets.  Les signes extérieurs distinctifs des SS étaient de fausses entrées d’air sur le capot, des bas de caisse en couleur et un panneau arrière noir.  Les roues étaient peintes de la même couleur que la carrosserie.

Le V8 396 avait une puissance de 325 ch en version de base.  Avec un arbre à cames différent, la puissance montait à 360 ch.  Sur commande, une version avec des poussoirs solides était offerte.  Sa puissance était de 375 ch.  Moins de cent clients se sont prévalus de cette option.  Pour les autres modèles de Chevelle, on ajouta à la liste des options, une version de 350 ch du V-8 327.  Très peu trouvèrent preneurs.

Quelques changements arrivèrent, en 1967.  La version de 375 ch disparaissait, alors que la transmission automatique Turbo HydraMatic accompagnait la Powerglide sur la liste des options.  À la même époque, l’option Super Sport ajoutait 285,00 $ à la facture d’achat d’une Chevelle.  Ce prix incluait la version de 325 ch du V-8 396.

La popularité de la Chevelle continua de croitre, pendant que chez Chevrolet, tous s’activaient à préparer la nouvelle génération de Chevelle.

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